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À la découverte des artistes de Montréal!

  • Photo du rédacteurAngela Lubino

Nuit blanche 2017


Cette nuit du samedi 4 mars, Montréal a brillamment tenu son pari de tenir éveillé, le plus tard possible, la grande foule des amoureux des arts. La 14ème édition de la Nuit blanche, sous quelques traits nostalgiques d'Expo 67, a offert de quoi contenter l'ensemble des générations de contemplatifs et d'hyperactifs. Une exceptionnelle profusion de concerts, expositions, visites guidées, ateliers d’initiation, dégustations... Plus de 200 activités en tout et pour tout!

Découvrir les œuvres lumineuses du circuit ILLUMINART a été mon émotion coup de cœur de la soirée. Créativité et haute technicité. Éveil et légèreté, tout au long d’un parcours de plus de 3 kilomètres dans le Quartier des spectacles, plusieurs installations. Malgré la température particulièrement glaciale, nous étions nombreux à s’attrouper, observer, écouter et vibrer.

Plusieurs moments d’émerveillement partagés. Une des installations les plus marquantes: Instance (création des étudiants de l'Ecole des médias de l'UQAM), un immense serveur cubique composé de strates de lumière s’animant au rythme des flux de données générés par le système lui-même. Il s’agit d’une intelligence artificielle qui veille sur Montréal, absorbant toutes les données de la ville et ses citoyens. Sa mise à jour, cette intense nuit du 4 mars, a été captivante.

ILLUMINART se poursuit sur une dernière semaine. Il est certain que j’y retournerai pour contempler plus longuement l’ensemble des animations brillamment féériques. Entre autres, les séquences burlesques sur lesquelles s’animent les personnages lumineux le long de la Cinémathèque québécoise.

Autre incontournable de la Nuit blanche... et glaciale, déambuler dans les souterrains réconfortants de la ville à l’occasion du lancement du festival ART SOUTERRAIN. Déjà 9 ans que ses organisateurs nous invitent à parcourir cette immense et insolite galerie d’art contemporain!

La collection de photographies de l’artiste hongkongais Chou Ching Hui est parmi les œuvres qui m’ont le plus captivé. Une belle découverte dans le couloir souterrain de l’édifice Jacques Parizeau.

Nous étions une foule clairsemée de noctambules parcourant le dédale souterrain reliant les 9 édifices sites de l'exposition. Pour autant, impossible pour moi de découvrir, au cours de cette soirée inouïe à Montréal, l’ensemble des installations, vidéo interactives, photographies et sculptures... Déjà bien hâte de reprendre ma balade!

À noter: le festival ART SOUTERRAIN s'achèvera le 26 mars 2017.


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